Montres-bracelets
Jusqu’à la Première Guerre mondiale, la montre-bracelet connaît des débuts plutôt timides. Mais dans l’urgence, les artilleurs finissent par trouver ce garde-temps bien pratique. Alors qu’ils ont besoin de leurs deux mains pour manipuler la pièce d’artillerie et qu’ils doivent aussi synchroniser leurs tirs avec les troupes d’infanterie, la montre de poche devient vite très contraignante. En leur permettant de lire l’heure d’un simple coup d’œil au poignet, la montre-bracelet leur offre une solution idéale et s’impose progressivement. Une fois la guerre terminée, la montre de gousset cède définitivement la place à la montre-bracelet. D’accessoire purement fonctionnel, elle se transforme au fil des ans en objet culte que les amateurs aux quatre coins du monde se plaisent à collectionner. Nées de la synthèse parfaite de lignes harmonieuses, de design intelligent et de performances techniques, certaines de ces icônes marquent leur temps telles de véritables œuvres d’art.
MINI
Encore une invention issue de la tourmente! C’est dans le contexte de la crise du canal de Suez, à l’automne 1956, que la petite voiture la plus célèbre du monde a vu le jour. Alec Issigonis conçoit ce modèle culte alors que le manque de pétrole sévit en Europe, accentuant les besoins en petits véhicules à faible consommation. Alec Issigonis est ainsi chargé par la British Motor Corporation de créer une nouvelle automobile quatre places ne dépassant pas trois mètres de longueur. Pour gagner de l’espace, il opte pour une traction avant à moteur transversal, lui-même monté à l’avant du véhicule. Cette voiture sort des usines en 1959 et fait un carton dans le monde entier.
Elle devient rapidement le chouchou de tous, et notamment des stars. John Lennon, Peter Sellers, les Beach Boys, le mannequin Twiggy la brindille ou encore David Bowie, tous roulent en MINI. La voiture a le pouvoir de mettre de bonne humeur aussi bien ses propriétaires que les passants qui la regardent. Les conducteurs de MINI se saluent, et on la voit même jouer le rôle principal dans plusieurs séries télévisées et films. Avec ses adorables phares tout ronds, son habitacle étonnamment spacieux et sa large calandre, la MINI classique est aujourd’hui encore une figure emblématique du design. Un petit format révolutionnaire en parfaite adéquation avec la mobilité urbaine, qui aura fini par modifier durablement le visage de l’univers automobile. À présent la légende continue avec la MINI Electric, qui allie à son design iconique son inimitable agilité, plus connue sous le nom de «go-kart-feeling». L’esprit MINI poussé à l’extrême, au service du progrès.
La MINI tout-électrique
Si la MINI Electric est en tous points fidèle à l’icône originale, sa motorisation la destine aux routes de demain. Elle opère une fusion étonnante entre agilité, design distinctif et qualité premium sans émissions. Elle est alimentée par une batterie haute tension d’une capacité de 32,6 kWh à 96 cellules (grande capacité) installée sous le plancher. Son centre de gravité ultra-bas et son poids contenu améliorent la stabilité et la maniabilité et décuplent le plaisir de conduire.
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GPS
Peu après la Seconde Guerre mondiale, les hommes commencent à envoyer des satellites en orbite. Dans les années 1990, certains de ces satellites sont utilisés dans le cadre d’un système de radionavigation détenu et exploité par le gouvernement américain. Ce système doit alors servir à protéger les soldats sur le champ de bataille, à identifier les cibles et à suivre les trajectoires des avions. À mesure qu’elle se développe et se perfectionne, la technologie s’invite également dans la société civile. Le GPS est né. Embarqué dans nos voitures depuis les années 2000, il nous aide à nous rendre d’un point A à un point B. Et grâce aux smartphones, il nous guide aussi depuis quelques années lors de nos trajets à vélo ou à pied. De quoi donner des idées aux esprits les plus créatifs: l’art urbain par GPS envahit de plus en plus les réseaux sociaux, à l’initiative du cycliste australien Stephen Lund. Le 1er janvier 2015, il a sillonné les rues de sa ville natale Victoria pendant une heure pour tracer un itinéraire formant le message «Happy 2015», qu’il a ensuite posté sur le réseau Strava. L’idée lui est venue en utilisant Google Maps pour planifier ses trajets. Il suffit de reproduire le motif souhaité en «dessinant» l’itinéraire correspondant dans l’application. Il ne reste ensuite plus qu’à effectuer le trajet, l’enregistrer et le partager avec ses followers.
L’art en quête de nouvelles formes d’expression
Sur la scène culturelle aussi, la crise a démultiplié la créativité des musiciens, auteurs, chansonniers et autres artistes, qui ont délocalisé leurs talents dans l’espace virtuel, proposant leurs programmes via des vidéos qu’eux-mêmes tournent. Avec ses «Online Viewing Rooms», le salon Art Basel Hong Kong a ainsi imaginé 235 couchettes numériques, que l’on peut visiter en un simple clic. Les musées cherchent à recréer l’expérience d’une visite sur place à travers la découverte de leur site Internet, et des visites virtuelles d’expositions sont désormais disponibles sur YouTube. Les amateurs de musique classique peuvent quant à eux profiter par exemple des concerts enregistrés à domicile par le pianiste Igor Levit, qui entend ainsi apporter un peu de réconfort en cette période d’isolation sociale. Certains opéras nationaux ont mis en place des programmes en ligne, d’autres ouvrent de nouvelles «salles de concert numériques». Même les ciné-parcs, ces vestiges oubliés des années 1950 et 1960, fêtent leur grand retour. Entre-temps, les plus grandes stars ont elles aussi pris le chemin de la scène virtuelle, comme le prouve l’impressionnant show «Studio 2054» de Dua Lipa retransmis en streaming à la fin du mois de novembre. Avec son style bien à elle, à la fois futuriste et empreint de nostalgie, elle a proposé un spectacle parfaitement dans l’air du temps. Son concert virtuel a battu tous les records du live streaming en cumulant près de 5 millions de vues. Il faut dire que Dua Lipa s’était donné les moyens de réussir: à ses côtés sur scène, elle avait réuni des artistes de haute volée comme Elton John, Kylie Minogue, Miley Cyrus et FKA Twigs.
L’avantage avec les concerts virtuels, c’est qu’on ne risque pas de récupérer sur le t-shirt un verre de bière renversé par inadvertance ni de se faire marcher sur les pieds, pas plus que de se retrouver derrière un géant de deux mètres qui nous cache toute la vue!
Mieux cuisiner
Après la Deuxième Guerre mondiale, avec le développement des matières plastiques, de l’aluminium et de la fibre de verre, une multitude de nouveaux matériels arrivent sur le marché. Il faudra cependant attendre les années 1970 pour que le concept d’ergonomie entre finalement en jeu. Depuis l’essor du télétravail, fabricants et créateurs de mobilier de bureau redoublent à nouveau d’efforts pour concevoir des chaises de bureau à la fois esthétiques et fonctionnelles. Et ces produits ont toutes les chances de connaître un regain d’intérêt à l’avenir. Avec le confinement, bon nombre d’entre nous se sont en outre (re)découvert des talents de cuisinier. Des études montrent que nous sommes près de 30% à passer plus souvent derrière les fourneaux qu’avant la crise sanitaire. Or, peu importe le niveau de savoir-faire, un repas préparé soi-même est toujours plus sain qu’un plat industriel réchauffé au micro-ondes. Et si les tendances culinaires et autres recettes virales comme les Baked Feta Pasta de Tik Tok ne remportent peut-être pas la palme de la présentation, il n’en reste pas moins que le fait maison est toujours meilleur. Les cuisiniers plus chevronnés trouveront d’ailleurs sur ce même réseau social d’innombrables idées de dressage. Car n’oublions pas que le plaisir du palais passe également par celui des yeux. Café dalgona, mochis, focaccia... Retrouvez toutes les tendances du moment dans notre galerie.
Du reste, nous avons la chance aujourd’hui de disposer de tous les accessoires nécessaires pour reproduire sans mal les créations proposées sur Tik Tok. On mélange les ingrédients, on appuie sur un bouton, et c’est prêt. C’est aussi simple que ça. Au siècle dernier, on n’avait guère que le moulin à légumes pour écraser en purée fruits, légumes et autres aliments. Il s’agit d’un ustensile de cuisine manuel constitué d’un contenant, dont le fond est un tamis, et qui est équipé d’une sorte de mécanisme à manivelle. C’est un grand classique que l’on retrouve aujourd’hui encore dans de nombreuses cuisines, dans un look plus moderne bien entendu.
L’épluche-légumes entre lui aussi dans la même catégorie. Saviez-vous que le premier modèle à lame oblique mobile a été inventé en Suisse? Alfred Neweczerzal l’a nommé Rex et l’a fait breveter en 1947, avec pour ambition de fabriquer le meilleur épluche-légumes du monde. L’histoire a montré qu’il a largement remporté son pari, puisqu’il s’en produit chaque année encore près de deux millions d’exemplaires, dont un tiers sont destinés à l’exportation.
Crème chantilly en bombe
La pénurie aussi inspire des idées. Alors que la crème se fait rare pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Américain Aaron Lapin trouve une solution astucieuse: il enrichit la crème fluide de graisse végétale et commercialise son substitut de crème fouettée sous le nom de «Sta-whip». Peu après la fin de la guerre, l’invention de la bombe aérosol lui donne des idées. Aaron Lapin associe à son substitut de crème fouettée le protoxyde d’azote du spray et devient millionnaire avec les ventes de «Reddi wip». La crème chantilly sur simple pression d’un bouton est un succès mondial. Aujourd’hui son goût est quasiment le même qu’au premier jour, mais pour s’inscrire dans la tendance du «food porn» qui sévit actuellement sur Instagram et Tik Tok, un peu de technique s’impose: pour créer de magnifiques toupets de crème chantilly, il faut renverser la bombe tête en bas et effectuer un délicat mouvement de spirale de bas en haut en appuyant sur le spray, tout en le maintenant légèrement enfoncé dans la crème. Inutile de dire que les vrais pros dans l’art de dresser la crème fouettée surfent sur la vague.
T’en fais pas
L’inventeur du jeu de table par excellence a bien failli péché par anticipation. En 1907 et 1908, Josef Friedrich Schmidt ne suscite pas un engouement débordant avec son idée de jeu. Pourtant il a été chercher loin l’inspiration qui lui fera créer son célèbre «T’en fais pas»: il en existe une variante indienne, «Pachisi», et une autre anglaise, «Ludo», datant de 1896. Mais Josef Friedrich Schmidt simplifie les règles et opère finalement un véritable coup marketing pendant la Première Guerre mondiale. En 1914, il fait produire son jeu en grandes séries, qu’il livre ensuite aux hôpitaux militaires où séjournent des soldats convalescents. En offrant un peu de bonne humeur et une distraction bienvenue aux blessés, le jeu remplit parfaitement ses fonctions. Lors de leur retour à la vie civile, les soldats rapportent de la guerre la fameuse planche de jeu, qui deviendra rapidement un best-seller.
Renforcer la cohésion
La pandémie a insufflé un véritable élan de solidarité parmi les populations. Les voisins entre eux se sont mis à se tutoyer, des roulements ont été mis en place pour déposer les courses de personnes âgées ou malades sur le pas de leur porte, et des collectes se sont organisées pour les plus nécessiteux. Toutes ces initiatives répondent au même mot d’ordre: ensemble, nous pouvons faire bouger les choses. Nous sommes tous différents, mais en définitive, nous interagissons mieux que nous ne pourrions le croire. La crise du coronavirus a ainsi prouvé le bien-fondé de toutes les valeurs que MINI défend justement à travers sa nouvelle campagne «BIG LOVE».
Les gens se rendent compte qu’ils ont besoin les uns des autres. La cohésion prend le pas sur l’égoïsme. Toute crise est également vectrice d’humanité. Notre société est devenue plus ouverte, elle aspire à plus de tolérance et de respect. Les esprits ont changé, à tous les niveaux. Nous voulons davantage de diversité, car nous sommes tous différents, et pourtant si bien ensemble.