Formation auprès d’un gourou du henné à Londres
Notre Zurichoise créative aime dessiner depuis sa plus tendre enfance. «Un jour sur Instagram, j’ai découvert cette femme avec de magnifiques tatouages au henné sur les mains. Je suis immédiatement tombée sous le charme», raconte Sandra Parrinello. Dès lors, l’artiste commande tous les accessoires nécessaires: «de la poudre de henné, des kits, des pochoirs, des seringues, et tout et tout. J’ai commencé par apprendre toute seule à l’aide de vidéos sur YouTube.»
Puis en cherchant un cours, elle a finalement atterri en 2016 chez un gourou du henné à Londres. La formation a duré quatre jours. «C’était une personne très inspirante. Au-delà de nous apprendre son art, il nous a également inculqué d’autres valeurs: la patience et la détermination.» Sandra Parrinello dit avoir découvert plus en détail les origines et la tradition du henné. «J’ai tout de suite su que j’étais sur la bonne voie», se rappelle-t-elle.
«La demande en henné a augmenté»
Aux adeptes du henné, Henna Tattoo Schweiz propose des cours, et autant dire que la concurrence dans le pays est nulle. «L’art du henné enregistre un regain d’intérêt en Suisse depuis quelques années», précise Sandra Parrinello. Les tatouages au henné sont de plus en plus demandés pour les anniversaires d’enfants. Les femmes enceintes aiment elles aussi décorer leur ventre de cette pâte naturelle.
La crise du coronavirus a sans doute également contribué au phénomène: «Les gens télétravaillent et restent davantage à la maison. Ils veulent être créatifs et oser la nouveauté.» À l’heure actuelle, les affaires de la jeune femme sont donc florissantes.
Indolore et naturel
Auparavant, le henné était plutôt une sorte de souvenir que l’on ramenait de ses vacances à la mer. Aujourd’hui, la poudre à dissoudre, la pâte toute prête et tous les ustensiles possibles et imaginables sont disponibles par exemple chez Henna Tattoo Schweiz. «De quoi faire régner une ambiance d’été et de vacances dans son salon.»
Mais attention avant de commander du henné sur Internet. «Du henné dit noir est proposé à la vente, mais il peut provoquer des réactions allergiques», prévient Sandra Parrinello – et précise que son henné à elle est un produit naturel provenant de fournisseurs qu’elle connaît personnellement et avec lesquels elle travaille depuis des années.
Mais on peut aussi choisir de laisser faire les pros. Sandra Parrinello se réjouit de toute commande: «Je prends plaisir à réaliser chaque tatouage et je fais toujours preuve de créativité.» Qu’elle dessine des motifs qu’elle a elle-même imaginés ou qu’elle reproduise les modèles souhaités par ses clients, elle apporte systématiquement sa touche personnelle.
Mais à ses yeux, ce qui fait tout le charme de l’art du henné, c’est son caractère éphémère, qui permet de se réinventer constamment. L’alternative idéale, et indolore, à un vrai tatouage.